QUAND PARTEZ VOUS?
Le vrai
VOYAGEUR
ne sait pas où il va.
Proverbe chinois
Mercredi 12 février 2020
Ce matin, nous décidons de parcourir la Valle de Marte que nous n’avions pas pu faire dimanche après-midi. Il est 8h et la chaleur est plus acceptable, enfin pour le moment… La vallée est à peine à deux kilomètres de San Pedro et après avoir pris notre entrée de 6000 pesos pour deux (7euros environ) le garde nous explique rapidement le chemin sur une carte au mur en nous montrant la boucle possible et nous ouvre la barrière et c’est donc en voiture que nous parcourons les deux ou trois kilomètres qui nous séparent du parking.
Là, le reste se fait à pieds. Mais si le chemin caillouteux sur la gauche semble évident, nous prendrons la grande dune de sable sur notre droite qui sert de pistes de snow-bord car apparemment commencer par là est le plus beau (dixit le garde). Sauf qu’il n’y a aucune indication et qu’après avoir grimper, marcher, au milieu des dunes et des formations rocheuses, rien ne vient nous indiquer la direction ! Nous repartons donc à notre point de départ et prenons le chemin caillouteux.
La vue du somment du mirador est juste exceptionnelle et vaut l’effort fourni. A nouveau, les mots ne remplaceront jamais ce qui nous fait face… Nous continuerons la balade sur l’autre versant avant de redescendre à la voiture.
Direction El Vallée del Arcoiris à 65km de San Pedro. La vallée de l’arc-en-ciel. Mais comme les panneaux n‘étant pas toujours fiables, nous nous retrouverons à Rio Grande, un village perdu au fond d’une magnifique gorge verte comme un oasis imprévu! Nous rebrousserons donc chemin puisque la route se termine ici et c’est sur le chemin du retour que nous apercevrons ce qui semble être les montagnes de couleurs au loin.
Nous emprunterons donc une sorte de piste impossible (sans panneau) au milieu de montagnes qui nous fera passer par trois fois une rivière avant d’arriver à destination. Le 4X4 est véritablement la voiture indispensable au Chili au vu des routes (et souvent des pistes) de la région !
La vallée de l’arc-en-ciel porte tellement bien son nom : à l’abri des regards, nous faisons face à des montagnes mêlant le jaune, le vert, le bleu, le rouge, ou le violet… Toutes les couleurs y passent comme une palette de peintre majestueuse. La piste nous laisse traverser ce tableau, seuls, comme si elle ne révélait ses secrets qu’à peu de personnes. Le désert d’Atacama est vraiment un lieu majestueux, préservé et magique.
