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Ne vis pas pour
VOYAGER
voyage pour vivre !
Samedi 25 janvier 2020.
Direction Valladolid mais avec un arrêt à Izamal et à Chichen-Itza à une heure de route.
Izamal est surnommée la « Ville Jaune », ou encore « Pueblo Magico » (village magique) du Yucatan, et elle porte bien son nom. Nous qui aimons les villes à taille humaine, avec du cachet et un côté authentique préservé, nous sommes gâté. La quasi totalité de la ville date de l’époque coloniale.
Ses ruelles pavées et ce jaune partout, ces murs blancs et ocre, donnent vraiment du caractère.
Pour la petite histoire, Izamal, c’est aussi le « Jérusalem de la religion maya ». En effet, la ville tire son nom du dieu maya Itzamna.
Il s’agissait d’une divinité importante: dieu créateur, dieu du jour et de la nuit, et pur finir dieu qui aurait inventé l’écriture et créé les calendriers mayas !

Nous avons commencé par aller explorer la pyramide qui se trouve en plein centre d’Izamal, Kinich-Kakmo, ou « perroquet de feu au visage solaire », sur la Calle 27. Il suffit de monter quelques marches pour oublier que l’on se trouve dans une ville puisque celle-ci disparait assez vite derrière nous une fois qu’on progresse vers la pyramide. Pas très bien rénovée, les marches sont aléatoires, du coup cette fois-ci j’escaladerai toute seule les 35 mètres ! Cette pyramide n’est pas la seule à se trouver dans le centre-ville il y en a quatre au total ! Pas étonnant quand on sait que Izamal était un centre religieux maya très important.


On est ensuite redescendus dans la ville, et nous sommes d’abord arrêtés m’acheter un panama avant de prendre la direction du Convento de San Antonio de Padua. Le couvent qui est l’attraction principale d’Izamal avec sa couleur jaune magnifique. Splendide et massif, ce couvent franciscain du 16e siècle domine le zocalo (ou place du village).






Son atrium gigantesque (le 2e du monde après celui de Saint-Pierre de Rome !) Est bordé par 75 arcades ajoutées au 17e siècle tout comme les rampes et l’arc de triomphe.
Le monastère de Saint Antoine de Padoue édifié en 1562 fut bâti avec les pierres de la pyramide maya de Popul Chac : du temple maya le plus important, détruit, naquit l’un des premiers et plus importants sanctuaires catholiques de la Nouvelle Espagne, fondé par Fray Diego de Landa et les missionnaires franciscains.
Il fallait un couvent monumental, majestueux, pour imposer la culture hispanique et la religion catholique aux vaincus et marquer la fin d’un monde et l’avènement d’un autre…

Sur la place qui se trouve juste à côté, les calèches colorées attendent les touristes.







Nous prendrons le temps de nous perdre au fil des ruelles avant de repartir vers Chichen-Itza et Valladolid à encore une heure de route.