QUAND PARTEZ VOUS?


Le bonheur n’est pas une
DESTINATION
à atteindre, mais une façon de voyager
Margaret Lee Runbeck
Dimanche 9 février 2020
Vol de 2h30 pour le Chili avec, à nouveau, deux heures de décalage. Nous atterrirons à l’aéroport de Calama, au Nord du Chili où nous devons prendre notre voiture pour rejoindre San Pedro de Atacama 100 km plus loin, au milieu du désert le plus sec du monde !
Mais l’aventure a toujours sa part d’imprévus… Au cours du vol, nous ferons la connaissance de Guillaume qui se trouve rejoindre le même lieu que nous et nous lui proposons de l’emmener et d’oublier son bus. Mais c’était sans compter sur notre réservation !
En fait, Alain a fait une réservation dans un autre aéroport, à plus de deux heures trente de notre lieu d’arrivée et il est impossible de reprendre une autre voiture ici sans attendre un délai de 72 heures ! Nous nous retrouvons donc obligé d’annuler notre réservation, de laisser Guillaume prendre son bus de son côté et de prendre une navette en espérant pouvoir louer un nouveau véhicule à San Pedro, bien que les loueurs soient plus chers là-bas !!!!! Mais bon, cela fait partie des aléas.

Le trajet nous donne un aperçu de ce que nous allons découvrir et, déjà, nos yeux s’émerveillent des couleurs et de ces étendues arides que nous traversons. Le long de la route, nous apercevrons également plusieurs petites « chapelles » avec des croix et des fleurs qui marquent les décès dus très certainement aux accidents de la route. Parfois même, la voiture accidentée sera laissée là, à côté « pour se souvenir »…


Arrivé à San Pedro après une heure de route, la navette traverse différentes ruelles et nous laisse découvrir le village... Basique et surprenant sera le mot puisque les ruelles sont pour la plupart en terre et les maisons plus qu’élémentaires !
SAN PEDRO D'ATACAMA


San Pedro situé à 2400 m, dans le bassin du salar d'Atacama, sur le haut plateau de la Puna de Atacama. Le village est dominé par le volcan Licancabur (5 916 m d'altitude) et par le volcan de Sairecabur (5 971 m d'altitude) situés à une trentaine de kilomètres du village. Étape obligée de beaucoup de voyageurs, l’endroit est bien connu de tous ceux qui « font » la boucle Bolivie-Nord-du-Chili-Nord de l’Argentine
Après avoir déposé nos affaires à l’hôtel, nous partons à pieds découvrir les ruelles du centre et, au final, nous apprécions le petit côté colonial et le charme que dégage cet endroit avec ses maisons en adobe. Des petites boutiques locales se succèdent, des agences proposant des tours dans le désert, les locations de vélo, des bars,, des restaurants et même quelques petits magasins de marques se partagent les rues, et les gens sont souriants et toujours agréables. Vers 19 h, nous trouvons finalement à louer une voiture pour quatre jours et nous arrêtons manger dans un petit bar, le Roots. Musique sympa, serveurs agréables et nourriture simple mais copieuse et bonne feront d’ailleurs que nous y reviendrons plusieurs fois durant tout notre séjour !






