QUAND PARTEZ VOUS?


On ne fait pas un
VOYAGE
Le voyage nous fait et nous défait, il nous invente.
David Le Breton
Mardi 28 janvier 2020.
Sur les coups de 10h30, nouveau départ pour l’île d’Holbox, à deux heures de route pour un moment farniente. Nos amis Camille et Baptiste avec qui nous avions fait la visite de Coba sont également là depuis la veille et nous devons les revoir.
Arrivés à Chiquila, après nous être fait accoster dix fois en cent mètres pour nous proposer un parking de fortune, nous posons notre voiture au plus proche du départ des bateaux, à 100 pesos les 24 heures et prenons le ferry pour une traversée de 30 minutes.

Et là, à peine le pied posé à terre, c’est un autre monde Ici les gens circulent à pied ou en vélo et les voiturettes de golf attendent les passagers pour les emmener à leur hôtel. Mais bien plus, c‘est le trajet qui est déroutant : ici les routes ne sont pas goudronnées et laissent place à de la terre ou au sable avec des trous à répétition ! Le côté rustique surprend vraiment et dans les premières minutes on se demande ce qui justifie ce côté soi-disant paradisiaque…





Arrivés à l’hôtel un peu dérouté, nous posons nos sacs et filons sur la plage pour découvrir le lieu. J’avoue que la première impression n’a pas été la meilleure… La plage est remplie de sargasses, ces algues qui envahissent les côtes ! Nous choisissons malgré tout de nous promener le long de la mer mais une odeur permanente (sargasse ou je ne sais quoi).Mais qu’importe le paysage reste magnifique…




Vers 18h, nous retrouvons Camille et Baptiste avec plaisir dans le hall (ils se trouvent au final dans le même hôtel que nous) et nous partons à pieds Notre première impression s’atténue grâce à eux en découvrant le « centre » qui s’avère être plus animé le soir que le jour avec ces quelques boutiques et restaurants. Nous passerons la soirée ensemble et rentrerons vers 23h.


Mercredi 29 janvier 2020.
Après un bon petit-déjeuner, nous choisissons de louer une voiturette pour explorer l’île. Direction la plage de Punto Coco au travers des ruelles de terre et de gros trous… et cela malgré l’absence de pluie. Les routes sont faites de terre glaise ce qui rend l’absorption d’eau pratiquement impossible.

Nous arrivons à Punta Coco après une quinzaine de minutes et prenons le temps de faire quelques photos avant de revenir dans le centre pour rouler dans les rues et découvrir les lieux de jour.




Malgré la poussière causée par les passants et les voiturettes ou les quads, Holbox demeure une ville colorée ! Les maisons sont peintes de couleurs vives et surtout, des fresques (street art) sont à découvrir à presque tous les coins de rue.





Nous nous baladerons ainsi toute la matinée, passant même chercher Camille et Baptiste pour continuer avec nous avant de nous poser boire un verre dans un hôtel sur la plage et d’aller nous promener un peu au bord de l’eau.
J’admets, ce matin, l’eau est magnifique et le côté magique est au rendez-vous mais ne suffit pas à nous donner envie de rester une nuit de plus.
Vers treize heures, nous reprenons donc le traversier pour récupérer notre voiture : direction Playa Del Carmen pour quelques jours.