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Cela rend modeste de
VOYAGER

on voit quelle petite place on occupe dans le monde. 

Gustave Flaubert

Les haciendas d'henequén, la plante à la base de tout, qui officiaient à la fin du XIXe siècle, permirent au Yucatán de bâtir une immense fortune. Entre 1901 et 1916, le Yucatan était le premier producteur mondial de fibres dures naturelles. La richesse économique qui a entraîné la culture, la transformation et l'exportation de henequén a généré l'entrée d'importantes monnaies dans l'État du Yucatán, au point de le sortir de la grande crise économique dans laquelle il se trouvait, provoqué par le soulèvement indigène, plutôt connu sous le nom de La guerre des castes.

Sotuta de Peón est l'une des rares fermes henequén qui existent en pleine production et dans laquelle l'histoire est encore vivante.

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Arrivés sur les lieux, nous choisissons de partir avec un guide absolument génial Emilio, qui parlera aussi bien en espagnol pour six autres personnes, qu’en français pour nous deux !

Durant cette visite on aura l'impression d'avoir été transporté au XIXe siècle, lorsque la fibre henequen était cultivée dans tout le Yucatan et vendue dans le monde entier.

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Nous commençons par la visite de la ferme principale pour découvrir la décoration et l'architecture coloniale ainsi que l’histoire de ce lieu. L’hacienda ayant été  totalement et magnifiquement rénovée est aujourd’hui devenue un hôtel et vit grâce au tourisme.

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La culture du hennequen pour la corde ayant aujourd’hui disparue au profit du synthétique, la plante ne sert plus que pour fabriquer la Téquila ou le Sisal et la plus grande partie est revendue une bouchée de pain aux locaux afin qu’ils fabriquent de l’artisanat pour le tourisme.

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La première partie de la visite nous amène dans la "corcheria" pour nous montrer le processus durant lequel la fibre est peignée manuellement mais aussi par une machine avant d’être transformée en corde de différentes épaisseurs et finalement en tissu hennequen. 

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A la salle des machines nous découvrons ensuite le processus d'obtention de fibres à partir des feuilles de hennequen avant de poursuivre dans les zones où la fibre est séchée.  

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Nous partons ensuite au travers des terres de l'hacienda assis sur une sorte de plateforme ou carriole en bois tirée par une mule, système qui était utilisé à l’époque pour transporter les plantes et qui passent sur des rails de Cauville, importés de France.

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 Au rythme lent de la mule, nous découvrons les plantations pour nous arrêter près d’une maison maya traditionnelle située sur une petite colline entourée par les champs de hennequen. Ici, Don Antonio Ucan, un maya de 85 ans qui a travaillé là toute sa vie, nous raconte la vie sur cette propriété, et nous explique son travail et le processus de la culture du henequen, le tout en langue maya, traduit par le guide bien évidemment.
Ce petit homme qui s’étonne d’être aujourd’hui pris en photo par des gens du monde entier, nous dira au revoir dans plus d’une dizaine de langues…

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 La visite se poursuit par une visite au cenoten Dzul Ha,  (chevalier d'eau), dans lequel des sculptures en pierre naturelle encadrent un spa naturel d'eaux cristallines. Ceux qui le souhaitent peuvent se baigner. Pour notre part, nous préfèrerons nous poser dans les hamacs.

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Cette visite aura duré plus de trois heures et nous aura laissé un magnifique souvenir. A faire absolument !

Nous partirons ensuite rejoindre la ville de Mérida à moins d’une heure de route. Les villages que nous croisons sont autant d’images qui nous montrent combien ici  les gens vivent de très peu, et même certainement proche d’une certaine misère mais gardent malgré tout en permanence un sourire empli de gentillesse.


Nous croisons plusieurs églises, certaines entretenues, d’autres à l’abandon et pour la plupart construisent à l’aide des pierres des édifices mayas qui ont été détruits au temps de la colonisation et de l’évangélisation espagnole
 

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MERIDA

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